Ébréché...
Je reviens à mon défouloir virtuel. Apaisant.
Mes amours volages et ma psy ne comblent pas encore le gouffre d'interrogations laissé par celle qui hante encore mes nuits.
Bon. Je passe cependant à autre chose et c'est tant mieux.
Si la
souffrance est toujours là, je vis encore. Diluée à Cannes dans
l'alcool et les cigarettes, le soleil et les femmes, le travail et mes
photos, la nuit et l'insomnie.
Quelque chose s'est brisé.
Bien sûr elle était là.
Bien sûr j'ai fait semblant d'être fort.
Bien
sûr je ne l'ai d'abord pas vue, parceque je l'ai voulu. Elle aussi ?
Caché, planqué dans une grande fête, des heures à quelques mètres
d'elle. Pas vue. Bel exploit ! Il semblerait que nous ayons conquis nos
territoires, tels deux "aimants" qui ne peuvent s'approcher. Joli mot
pour désigner ce métal qui lorsqu'il rencontre son semblable, face à
face, ne peut le toucher. À moins que l'un des deux ne se glisse
derrière pour le coller. Fusion inégale. Jamais deux aimants ne sont
côte à côte.
Bien sûr le lendemain j'ai dû la voir.
Bien sûr je lui ai parlé. très peu. trop peu.
Bien sûr j'ai cessé de vouloir traduire ses regards.
Et bien sûr encore et encore je l'ai aimée.
Quelque chose s'est brisé.
Je passe à autre chose.
Je commence à revivre.
Ébréché.